par Ghislaine AZEMARD, professeure des universités, titulaire de la chaire Unesco Innovation, transmission et édition numériques, vice-présidente chargée du numérique de l’université Paris 8, vice présidente de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme et Matthieu QUINIOU, docteur en droit, responsable innovation et droit de la chaire Unesco Innovation, transmission et édition numériques 

Si la cyberculture a produit un imaginaire puissant grâce à des œuvres artistiques, littéraires et cinématographiques largement diffusées qui constituent des références pour de nombreuses générations, elle continue à faire figure de genre. Elle ne s’est pas imposée en tant que culture de l’ère numérique.

La pénétration massive du numérique dans le corps social et les activités, à travers les services domotiques, professionnels, ludiques et relationnels, a fait imploser la notion de cyberculture, trop étroite pour rendre compte de la multiplicité des transformations individuelles et collectives.

Néanmoins, la cyberculture reste une des premières formalisations des mutations considérables apportées par les technologies de l’information et de la communication.

(…)

En savoir plus