Entretien du cabinet Quiniou avec l’entreprise blockchain IPOCAMP pour l’éditeur juridique Lexis Nexis à retouver sur le site d’actualité tendance droit.

« La technologie blockchain permet l’horodatage, ou plus précisément un estampillage certifié de transactions, d’opérations et d’évènements dans un registre distribué. Dans ce système, une instance centrale d’administration ne peut être suspectée d’avoir altéré une information ou changé une date. Il est ainsi possible d’horodater une oeuvre pour prouver une antériorité sans en divulguer le contenu. Dans la même logique, il est possible d’utiliser la blockchain pour prouver l’existence antérieure d’un savoir-faire secret ou d’un secret d’affaires, remplir la condition liée aux mesures de protection et gérer des droits d’accès. La blockchain et plus spécifiquement les smart contracts, c’est-à-dire des scripts autonomes fonctionnant sur blockchain, peuvent également être efficaces pour la gestion transparente et automatisée des droits de propriété intellectuelle et la fluidification du marché de ces droits grâce à la tokenisation, c’est-à-dire la titrisation modulaire par blockchain.

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Le système d’horodatage a pour principal objectif de vérifier l’intégrité des blocs minés. Lors du minage, l’outil informatique du mineur indique l’heure à laquelle le minage du bloc commence. Si l’horloge de l’outil informatique est dysfonctionnelle ou volontairement mal réglée, le bloc sera rejeté au-delà d’une certaine marge d’erreur. Ce système d’horodatage n’était initialement pas prévu dans la blockchain Bitcoin pour horodater des fichiers ou leur hash, c’est-à-dire une empreinte numérique du fichier. D’autres blockchain, comme Ethereum, la blockchain utilisée par la solution Ipocamp, ont été conçues nativement pour accueillir des usages plus larges que l’horodatage strict d’une transaction. »

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